Edito : Tout peut changer

Lettre de la Fédération no 12 – octobre 2018

Nous sommes nombreux à avoir soutenu l’élection de Thierry Apothéloz au Conseil d’État, et à nous être réjouis de la création du Département de la cohésion sociale (DCS), dont il a pris la tête : un des objectifs de l’animation socioculturelle – si c’est n’est son grand objectif – se retrouve au cœur d’une politique publique. C’est une belle reconnaissance, d’autant que la FASe est appelée à jouer un rôle essentiel dans cette politique, puisque, naturellement, elle se retrouve désormais placée sous la tutelle du tout nouveau DCS. Elle quitte donc le Département de l’instruction publique auquel elle était rattachée depuis sa création, il y a vingt ans.

Crédit photo : Alexas Fotos/Pixabay

Pour les associations de centres et pour la FCLR, ce changement est loin d’être anodin. Thierry Apothéloz a été Vice-président de la FASe pendant les douze dernières années. C’est donc en connaissance de cause qu’il a souhaité ce virage institutionnel.

Mais qu’attend de nous le nouveau Conseiller d’État ?

Nous ne le saurons avec précision qu’au mois de décembre, une fois que sera nommé le nouveau Conseil de Fondation, qui va intégrer plusieurs nouvelles personnes parmi les représentants de l’État et des Communes, et dont la Présidence et la Vice-présidence vont également changer. Au début du mois, le Comité de la FCLR recevra Thierry Apothéloz pour un échange qui s’annonce passionnant. Puis, lors de la dernière réunion du Conseil de Fondation de l’année, il viendra développer sa vision du rôle de la FASe.

Mais d’ores et déjà, un certain nombre d’indices peuvent nous mettre sur la voie. Et surtout, l’organigramme du DCS : la FASe est directement rattachée au Conseiller d’État, sans service intermédiaire. Thierry Apothéloz tient donc à un lien direct entre lui et cette institution qu’il connait de fond en comble. En quelque sorte, il la prend sous son aile.

Les prochains mois s’annoncent donc intenses pour la FCLR et ses membres. Enjeu prioritaire : faire accepter la nécessité et la pertinence de maintenir et même développer l’autonomie associative, tout en cherchant les axes qui nous permettront de nous mettre au service d’une politique sociale ambitieuse. Un important travail de négociation, d’explication, d’argumentation nous attend, à l’intention du Conseiller d’État, et des personnes qui vont rejoindre le Conseil de Fondation.

Dans cette perspective, aucune contribution ne sera de trop. Le Comité de la FCLR compte donc sur la mobilisation de tous ses membres, à commencer par notre prochaine Assemblée générale, le 8 novembre.

Pascal Thurnherr, Président de la FCLR

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